Dome ** - Stephen King

Auteur : Stephen King
Edition : Poche
Genre : Science-fiction
Sortie : 2013
Pages : 721

Synopsis :

Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible.

Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient.

Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe.

Ce que j'en ai pensé :

Voici un second tome en parfaite lignée avec le premier tome. Ce tome est tout aussi efficace : des chapitres courts, de nombreux personnages qui s'enchainent qui fait que l'on ne s'ennuie pas . En revanche heureusement que j'ai lu ces deux tome de façon très rapproché car sinon il aurait été très dur  de se remettre dedans tant la foultitude de personnages est grade.
Revenons donc à l'histoire : Big Jim est toujours aussi odieux mais j'aime beaucoup ce personnage qui a porté en grande partie l'histoire de ces romans avec un caractère despotique, sans émotions, increvable : il est juste le vrai méchant de l'histoire mais très étudié de part ces actes et ces réflexions.
Barbie, lui est un peu plus en retrait dans toute la première partie de ce tome car en prison et commence enfin la rébellion avec le premier acte : essayer de libéré l'homme choisi par le président. J'ai également adoré le binôme Chef et Andy qui dans un monde créé par la drogue, ils ont une lucidité impressionnante. Et il y a Ollie, ce jeune garçon qui a perdu tous ces proches de manière très violente, qui devra surement suivre un psy toute sa vie, je me suis très vite attaché à ce garçon qui ne renonce jamais.
Bon j'avoue avoir versé une petite larme dans un passage dont je mettrai une citation ci-dessous.
J'ai trouvé la fin du livre assez bien faite pour une personne comme moi qui n'est pas tout à fait aficionado de la science-fiction. Ce qui l'y a est suffisant et non dérangeant et l'explication totalement crédible.
Je ne vous dévoilerai donc pas la fin mais je peux quand même dire qu'il y aura beaucoup de morts, du feu, des flemmes, du désespoir.
Comme vous l'avez compris j'ai beaucoup aimé, mais j'ai deux petits bémols : le premier est que comparé à shining, je n'ai pas vraiment eu peur, même si l'action est toujours présente, je n'ai pas réussi à ressentir le stress des personnes lorsqu'elles savent qu'elles vont mourir et le second, la traduction, pitié : des tournures de phases qui ne sont pas bonnes, des mots qui ne sont pas entièrement imprimés qui m'ont réellement gâchés par moment ma lecture. RRRRR, je suis en colère.

Ce qui me reste dans la tête (attention spoilers) :
La folie meurtrière de Junior avec son visage a moitié paralysé, sa jambe trainante.
La tuerie dans la salle du conseil de la Marie : la robe rouge immaculée de sang
L'hystérie collective : la femme au volent de sa voiture qui écrase une femme avec son enfant mort sur le coup et elle paralysée du dos
Le feu, le feu et encore du feu : l'atmosphère irrespirable.
Ollie qui colle sa bouche contre la paroi en essayant de respirer.

Citations :

Les flics de Chester's Mill ne faisaient pas mal au gens ou alors il fallait qu'on les provoque - et pas qu'un peu. Ces brutalités étaient réservées aux grandes villes, là où les gens ne savent pas se conduire. Bien entendu, il aurait aussi affirmé qu'une jeune femme tuant deux flics pour se suicider ensuite était le genre d'événement qui ne se produisait jamais à Chester's Mill.

Vive sous le Dôme intensifiait tout. Linda avait déjà l'impression que cela faisait des années qu'ils étaient cloitrés dessous, et non pas quelques jours. Le monde extérieur s'estompait comme un rêve au réveil.

Quelque chose en lui n'arrivait pas à croire à ce qu'il était en train de faire, mais une autre partie de lui même - aspect de sa personnalité dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence sans méthadone - était sinistrement ravie.

"Tourne-toi ma chérie, dit-elle à Petra, et cache-toi la figure contre moi"
Petra Searles lève un visage strié de larmes vers Henrietta. "Ca va faire Mal ?
- Seulement une seconde, ma chérie. Ferme les yeux. Quand tu les rouvriras, tu seras en train de te baigner les pieds dans une eau bien fraiche."
Petra profère ses dernières paroles. "c'est tentant."
Elle ferme les yeux, Henrietta aussi. Le feu les prend. Et en une seconde, elles n'existent plus.

Le mot de la fin :
C'est sans conteste un très bon roman, de l'action, des moments d'émotions, des personnages bien étudiés. L'auteur a su fouiller la conscience de chacun de ces personnages et  nous les faire apprécier, les bons comme les méchants. Je suis ravie de n'être pas passé à côté.

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