La châtelaine de Mallaig - Diane Lacombe

Auteur : Marc Lacombe
Edition : France Loisirs
Genre : Romance
Première édition : 2002
Nombre de pages : 498

Ma note : 13/20

Synopsis :

Écosse, 1424. Gage économique et politique, Gunelle Keith, la fille intelligente et cultivée d'un commerçant des Lowlands, est donnée en mariage à Iain MacNèil, farouche châtelain de Mallaig, dans les Highlands. Mais cette alliance ayant pour but d'unir deux blasons se révèle désastreuse pour la jeune femme de dix-neuf ans. Précipitée dans l'univers sauvage des Highlands, au sein d'une famille où elle se sent incomprise et désarmée, Gunelle fait face au défi.

En une année, elle fera l'apprentissage d'une nouvelle langue, combattra l'indignité d'un époux qui la néglige, subira la guerre entre clans, la maladie, les trahisons. Femme de devoir, parviendra-t-elle à imposer ses valeurs à sa belle-famille, à gagner son estime et, enfin, à apprivoiser et à civiliser son époux ?

Ce que j'en ai pensé :

Ce livre traine sur mes étagères depuis quelques années, et comme n'ayant pas beaucoup d'envie ni de motivation à ce moment là, j'ai décidé de me tourner vers des valeurs sûres : la romance et l'Ecosse. Quoi de mieux pour ne penser à rien et s'évader vers des contrées sauvages.

Je commence le livre et me voilà immerger dans une ballade irlandaise non pardon écossaise à tout point de vue : une histoire, qui commence tranquillement, des paysages magnifiques, une jeune fille sortie du couvent qui s'apprête à rejoindre son futur mari. Je n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir en lisant les premières pages, ça me va très bien et l'histoire et la plume de l'auteur se déroulent sans artifice.

Ce roman est dans le pur style Romance avec ces clichés totalement respectés : une jeune fille arrive dans un lieu qu'elle ne connait pas, déteste un homme à qui elle est destinée (ou pas), en tombe finalement éperdument amoureuse malgré la maltraitance que cet homme a pu faire sur elle ou sur ces proches, l'homme finalement succombe à l'intelligence, la beauté, et  ils vivent le plus grand bonheur jusqu'à la fin de leurs jours.

Mais voilà, je me suis profondément ennuyée au fur et à mesure de ma lecture, avec peu de rebondissements et quand il y a de l'action le tout retombe comme un soufflet,  un valeureux chevalier arrive et délivre la belle. Que c'est beau !!!

L'héroïne de ce roman Gunelle Keith âgée de 19 ans est promise à un ténébreux highlander Iain MacNèil. Mon inclinaison pour Gunelle a varié tout au long du roman, je l'ai trouvé à la fois forte, cucu la praline, horripilante, amusante, intelligente, pauvrette. Et oui, ce va et vient au fur et à mesure de ma lecture ne m'a pas permis de m'attacher réellement au personnage. Quand à Iain, bon il est fort, oui, il est beau, forcément, il est intelligent, ça ne peut être autrement, j'ai trouvé que son comportement est passé du tout noir au tout rose, un peu comme s'il était passé du monde de Dragonball au monde des bisounours. C'est un peu déstabilisant. Heureusement qu'il y a une vrai méchante (et finalement pas tant que ça, la pauvre), la belle-sœur de Iain, veuve de son frère, qui adore les hommes et les complots : Beathag et le père de Iain dont j'ai bien aimé la vision éclairée qu'il avait des membres de son clan. Je passerai volontiers sur Thomas chevalier plein d'honneur mais un peu de pacotille quand même et Ceit, qui est certes très mignonne mais n'apporte pas grand chose à l'histoire.

Vous l'aurez donc compris, cette lecture m'a permis de faire une pause dans le rythme soutenu de lecture que j'ai en ce moment, m'a tout de même apporté un bon bol d'oxygène sur les côtes venteuses de Mallaig. Le deuxième tome attendra encore un peu sur mes étagères.

Ce qu'il me reste dans la tête :


Gunelle accrochée désespérément à sa branche d'arbre alors que les loups essayent de lui manger son soulier après avoir mangé son cheval.
Gunelle pleurant dans les bras de Thomas : "Mon mari est méchant envers moi".
Le jeu du chat et de la souris de Beathag avec Iain.

Citations :

"Il me serait difficile de qualifier de barbares les gens à qui je me dois et ceux je suis issu. Ils sont rustres, certes incultes pour la plupart, sans doute, mais je ne connais pas de peuple plus énigmatique devant le malheur, plus obstiné devant l'ingratitude de la nature, plus farouchement amoureux du chant, de la musique et de la danse. toutefois, ils ne sont pas portés sur les grands discours. Ils parlent beaucoup plus avec leurs armes et se moquent du sang versé."

"Comment éteindre la colère chez un homme qui souffre pas d'être critiqué ni même contrarié ?"

"Il me déteste et je le déteste. Dieu tout puissant, vous m'avez donné un homme impossible à aimer !
-Ne dites pas ça, ma chérie, dit Nellie. Il ne faut pas maudire son mari, c'est un péché."

Le mot de la fin :

Ce livre est une jolie promenade sur les landes des Highlands et sur ces côtes mais le manque d'actions et l'évolution de l'histoire reste tellement classique dans le genre de la romance que je me suis terriblement ennuyée.


***
Un livre qui se déroule dans un pays que tu aimerais visiter
Canada
Bingo littéraire : Bonus








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