PariZ - Rodolphe Casso

Auteurs : Rodolphe Casso
Éditions : Critic
Genre : Horreur
Date de publication originale : 2016
Pages : 453

          "Le quai de la station de métro est désert."

Synopsis :
Dans un Paris ravagé par l'apocalypse zombie, trois clochards tentent de survivre, tapis dans les souterrains d'une station de métro. La Goutte, vieillard alcoolique au dernier degré, a déjà un pied dans la tombe. La Gâchette, originaire du Mozambique, est un ex-enfant soldat. Quant à La Gobe, jeune teufeur frappé de débilité, il ne doit son salut qu'à Goa, son chien d'attaque et cerveau auxiliaire.
 Dans les entrailles de la cité, ils rencontreront deux membres de la Restauration Française, en mission suicide pour un colonel putschiste qui a fait main basse sur l'Assemblée nationale. Si cette paire de nazillons s'imagine pouvoir sauver la Ville Lumière, les vagabonds poursuivent un objectif plus modeste : renflouer leur stock d'alcool.


Ce que j'en ai pensé :

EXTREME - Imaginez que vous êtes dans un roman de Zola, la bête humaine, un grand classique où la plume de l'auteur décrit les scènes avec tant de détails et de réalité, que le bruit des roues sur les rails résonne dans votre tête. Rodolphe Casso a cette faculté de narration propre aux grands auteurs classiques sans la lourdeur de la littérature du XIXème siècle. Ajouter à cela, la violence, non pas de la triste réalité des conditions humaines d'antan, mais celle de la probable, possible, éventuelle future génération, les zombies, le tout est totalement explosif.

Tellement cru, violent, à la limite du nauséeux, tellement on est obligé de ressentir, que je n'ai pas pu. Et c'est une des premières fois que je regrette de ne pas terminer une lecture. Mais je ne veux pas que cela soit au détriment de l'auteur, car c'est un très bon écrivain, c'est seulement que le genre n'est vraiment pas fait pour moi. En revanche, si vous aimez les zombies, surtout vous ne le regretterez pas je pense, au moins pour les 100 premières pages que j'ai lues.

Je quitte cette très courte chronique en sentant encore l'odeur de ce manteau putride, en entendant le métro arriver et dont l'écho se répercute sur la faïence blanche, en voyant cet homme gauche parcourir les jardinières jusqu'à ce que ces crocs s'enfoncent dans la chair ...

***

Commentaires

Articles les plus consultés